mercredi 24 juin 2009

134 milliards de dollars - les comptes ne tournent pas rond !


134 MILLIARDS DE DOLLARS - CHRONOLOGIE



I. 134 milliards de dollars (8 juin)

II. 134 milliards de dollars - suite (10 juin)

III. 134 milliards de dollars - trop gros pour être faux (14 juin)

IV. 134 milliards de dollars - les mystères de l'information (16 juin)

V. 134 milliards de dollars - les comptes ne tournent pas rond ! (24 juin) (voir les mises à jour en post-scriptum)

VI. 134 milliards de dollars - le mystère continue ! (30 juin)

VII. 134 milliards de dollars - Hal Turner (4 juillet)

VIII. 134 milliards de dollars - Dragon Family (6 juillet)

IX. 134 milliards de dollars - Ordre exécutif 11110 (15 juillet)

X. 134 milliards de dollars - Interrogation parlementaire (3 août)



Résumé de l'affaire (5 septembre)



XI. 134 milliards de dollars - Autre saisie ! (18 septembre)

XII. Nouvelle série : 180 milliards de dollars (19 septembre)

XIII. 314,5 milliards de dollars : la piste russe ! (21 septembre)

XIV. xyz ... milliards de dollars : conférence de presse (22 septembre)



* * *


Non, décidément, le compte n'est pas bond !
  • Que les idiots utiles soient sûrs et certains que les titres sont faux (raison pour laquelle seuls les idiots inutiles en parlent...), ce dont je me suis convaincu moi-même après moultes recherches, c'est une chose.


  • Mais que l'histoire soit vraie et que personne ne l'ait analysée ou n'en ait parlé proportionnellement à son ampleur potentielle, c'en est une autre !
Notamment au vu des incohérences multiples et de la désinformation flagrantes qui entourent cette histoire. Où la fouchette des possibles entre les dits et les non-dits ne fait qu'ajouter à la confusion.



Dans cette affaire je n'ai aucune théorie du complot à proposer (contrairement à ce que je peux penser sur Berlusconi et qui n'engage que moi...), aussi me limiterai-je à examiner les faits.



En partant de la SEULE déclaration officielle dont nous disposons, le communiqué de la GDF n° de protocole 78836 /RU :





Qui dit exactement ceci (extraits, c'est moi qui souligne) :
Les titres étaient en possession de deux Japonais, âgés d'une cinquantaine d'années, qui ont affirmé aux douaniers n'avoir rien à déclarer à leur descente du train en provenance d'Italie.



Or un contrôle minutieux de leurs bagages a permis de trouver, cachés dans le double-fond d'une valise contenant leurs effets personnels, 249 “bonds de la Federal Reserve” d'une valeur nominale de 500 millions USD l'un, et 10 “bonds Kennedy” d'une valeur nominale de 1 milliard USD l'un, outre une importante documentation bancaire ORIGINALE.



Les bons du Trésor et les documents qui les accompagnaient ont été saisis et font actuellement l'objet d'une enquête pour en déterminer l'authenticité et l'origine.



* * *


I valori erano posseduti da due cinquantenni giapponesi che, scesi da un treno proveniente dall’Italia, al momento del controllo doganale affermavano di non avere nulla da dichiarare.



Un’accurata verifica dei bagagli ha consentito di rinvenire, nascosti sul fondo di una valigia in uno scomparto separato da quello contenente gli indumenti personali, 249 bond della “Federal Reserve” americana del valore nominale di 500 milioni ciascuno, e 10 “Bond Kennedy” del valore nominale di 1 miliardo di dollari ciascuno, oltre a una cospicua documentazione bancaria in originale.



Per i bond e la documentazione di interesse valutario che li accompagnava, anch’essa sottoposta a sequestro, sono attualmente in corso indagini volte a stabilirne l’autenticità e la provenienza.
Un communiqué officiel paru le 4 juin 2009, très peu repris dans la presse italienne et pas du tout dans la presse internationale. Il faudra attendre quelques jours, jusqu'au 8 juin, le jour même où j'en ai parlé pour la première fois sur Adscriptor, pour lire sur un blog italien une très brève interview du Colonel Rodolfo Mecarelli, commandant provincial de la GDF à Côme, qui nous fournit quelques éléments supplémentaires déjà relatés ici :
Pour l'heure, je peux seulement dire que nous avons de gros doutes sur les 10 bons "Kennedy", d'une valeur nominale de 1 milliard $ l'un, tandis que les bons de 500 millions sont imprimés sur du papier filigrané d'excellente facture, ils semblent plus crédibles.

(...)

Naturellement, nous collaborons avec des experts des services secrets américains, et nous devrions bientôt disposer d'expertises officielles pour éclaircir la question.

(...)

Les japonais, en transit de l'Italie vers la Suisse, ont été interrogés et ont déclaré ce qu'ils avaient à déclarer. Ils sont à présent en liberté, je ne peux en dire plus pour le moment.



* * *


Per quanto riguarda i 10 bond denominati "Kennedy", dal valore nominale di 1 miliardo di dollari, posso dirle soltanto che abbiamo forti perplessità. Mentre per i 240 titoli da 500 milioni, la carta è filigranata e di ottima fattura. Sembrano più credibili.

(...)

Ovviamente collaborano con noi esperti americani del Secret Service. Al termine avremo perizie ufficiali per dirimere la questione.

(...)

I giapponesi, che viaggiavano dall'Italia alla Svizzera, sono stati interrogati ed hanno rilasciato le loro dichiarazioni. Al momento si trovano a piede libero. E naturalmente non posso dirle di più.
Nulle part il n'est question de titres datés de 1934, jusqu'à la dépêche publiée par Bloomberg le 12 juin (sur laquelle Rue89 a basé son article), SEULE source à rapporter cette info, et dont j'ai obtenu confirmation par la journaliste de Bloomberg qu'il s'agissait bien d'une déclaration directe du Colonel Mecarelli, interviewé par Sonia Sirletti.



Le jour même, dans une deuxième dépêche, Bloomberg précise que les autorités japonaises ne sont pas encore sûres qu'il s'agit bien de citoyens japonais : « An official at the Consulate General of Japan in Milan, who only gave his name as Ikeda, said it still hasn’t been confirmed that the individuals are Japanese. » !



Il faudra attendre six jours, le 18 juin, pour que Bloomberg, encore, cite Stephen Meyerhardt, un porte-parole du Trésor américain, déclarant que de toute évidence les titres sont faux : “They’re clearly fakes” !



Mais d'ajouter par ailleurs :
Tout ce que nous avons vu, ce sont des photos qui tournent sur Internet, mais cela nous suffit pour affirmer que ces bons du Trésor sont des contrefaçons...



"All we've seen is a photograph that's been moved on the Internet. But just with that we can tell that those are not real Treasury securities."
Questions :
  • peut-on assimiler une telle déclaration à l'expertise officielle que les douaniers italiens affirment avoir sollicité plus de deux semaines auparavant ?


  • fallait-il attendre 15 jours (du 3 au 18 juin) pour fournir les résultats d'une telle "expertise" sur la base de telles "preuves documentaires" ?


  • n'y a-t-il pas une contradiction majeure entre ce constat de faux tellement grossiers que de simples photos suffisent à les identifier à distance, et les premières déclarations de la douane italienne qui font état d'une importante documentation bancaire ORIGINALE et de bons imprimés sur du papier filigrané d'excellente facture, au point de sembler crédibles ?


  • et si, comme le laisse entendre le communiqué officiel italien, une importante documentation bancaire ORIGINALE accompagnait les titres, et que les titres sont faux, de quelle importante documentation bancaire ORIGINALE s'agit-il ?


  • et s'il est avéré "officiellement" que les titres sont faux, pourquoi les deux personnages interpellés à Chiasso et presque immédiatement relaxés parce que leur avocat se serait porté garant pour eux ne sont-ils pas arrêtés ? A-t-on perdu leurs traces ? Est-on sûrs de leur identité ?
Mais l'histoire ne s'arrête pas là...



Le lendemain, 19 juin, tout en relatant les propos de M. Takeshi Akamatsu, attaché de presse du Ministère japonais des Affaires étrangères, qui déclare n'avoir aucune idée de la où se trouvent ses présumés concitoyens (“We don’t know where they are now,” Mr Akamatsu said), le Financial Times publie l'un des papiers les plus absurdes que j'ai eu l'occasion de lire sur cette affaire, en accusant la mafia d'être à l'origine de cette contrebande de faux titres.



Un papier indigne d'une gazette de quartier, qui n'est étayé par aucune info ou source pertinente, basé sur des rapprochements hasardeux et forcés avec une affaire précédente mais sans le moindre rapport avec celle-ci, et le FT aurait déployé des journalistes en Italie, au Japon, à New York et à Washington pour pondre ce torchon !



Par quelque bout que vous preniez la chose, c'est totalement absurde, incompréhensible, inconcevable !



Car si l'on donne crédit à cette supercherie fantaisiste (comment croire un seul instant que la mafia ferait passer 134,5 milliards de faux bons d'Italie en Suisse par deux japonais dans un train régional !?), alors pourquoi ne pas prendre pour argent comptant l'autre version du Turner Radio Network, publiée le lendemain, 20 juin, qui affirme avoir eu confirmation (quand ?, comment ?, par qui ?...) que les deux japonais seraient des employés du Ministère des Finances japonais qui tenterait d'écouler secrètement leur bons du Trésor en $.



Je n'ai aucune idée de ce qu'est ce Turner Radio Network et l'histoire qu'ils racontent peut sembler totalement farfelue, mais ni plus ni moins que celle du Financial Times ! Et si en théorie on peut évacuer le premier d'une pichenette, il n'en va pas de même du second : quelle est la véritable motivation et quels sont les objectifs de cet "article", qui sera d'ailleurs repris ici et , si ce n'est de brouiller ultérieurement les pistes ?



Depuis le début, on se perd en conjectures... Et ça continue :



Aujourd'hui je lis de nouveaux développements sur deux journaux économiques très connus en Italie, aussi sérieux que Il Sole 24 Ore, à savoir Italia Oggi et Milano Finanza, ce dernier commençant ainsi :
Les autorités italiennes considèrent suspecte la précipitation avec laquelle Washington a jugé que les bons étaient faux, vu l'enjeu d'une amende de 38 milliards d'euros. Reste encore à clarifier l'identité des deux suspects japonais et la nature de leurs relations avec la Banque centrale de Tokyo (...), une histoire qui risque maintenant de se transformer en affaire diplomatique.



Le autorità italiane considerano sospetta la fretta con cui Washington ha giudicato falsi i titoli obbligazionari. In ballo una sanzione da 38 miliardi di euro. Da chiarire l'identità dei due giapponesi indagati e i loro rapporti con la Banca centrale di Tokyo.



Il giallo del maxisequestro da 134,5 miliardi di dollari di buoni del Tesoro americani alla frontiera tra Italia e Svizzera ora rischia di diventare un caso diplomatico.
Car c'est là où les choses se compliquent, comme le détaille le premier article (qui titre « Maintenant, que le Japon nous paie 38 milliards $ », en confondant d'ailleurs $ et €, une constante dans cette histoire) :
Le fait est que la seule chose dont on est sûrs pour le moment, c'est que les deux suspects sont bien japonais, l'un de la préfecture de Kanagawa, au centre du Japon, et l'autre de la préfecture de Fukuoka, à l'ouest du pays. Mais il y a plus encore.



Selon des sources confidentielles, l'un des deux, Tuneo Yamauchi, serait le beau-frère de Toshiro Muto, ancien vice-gouverneur de la Banque du Japon. Un détail loin d'être négligeable dans l'actuel bras de fer entre les autorités italiennes, japonaises, et la Fed. Car si la Guardia di Finanza avait estimé dès le départ que les titres étaient contrefaits, les deux hommes auraient dû être arrêtés et non pas remis en liberté sans commentaires.




Fatto sta, che l'unica cosa finora accertata è che i due fermati sono realmente giapponesi e provenienti uno dalla prefettura di Kanaga nel Giappone centrale e l'altro dalla prefettura di Fukuoka nel Giappone occidentale. Non solo.



Uno dei due fermati Tuneo Yamauchi, secondo fonti riservate sarebbe il cognato dell'ex vice governatore della Banca del Giappone Toshiro Muto. Un dettaglio non da poco nel possibile braccio di ferro tra le autorità italiane, quella giapponese e la Fed. Sì, perché se la Guardia di finanza avesse ritenuto che i titoli erano contraffatti avrebbe dovuto arrestare i due giapponesi che invece sono stati rilasciati senza rilasciare nessun tipo di commento.
Car de deux choses l'une :
  1. Soit les bons sont faux, et les porteurs auraient dû être arrêtés ;
  2. Soit ils sont vrais, ce qui expliquerait leur remise en liberté, mais pas le fait qu'aucune amende n'ait été dressée... à moins qu'ils n'aient été relâchés sur disposition du gouvernement italien pour des questions d'intérêt national...
Donc j'ignore quelles sont les sources de ces infos, déjà relatées hier par AsiaNews en italien et en anglais, mais avec un tel luxe de détails sur des journaux aussi sérieux, perso je dirais que l'affaire se complique...



Qu'en pensez-vous ? [Début]





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P.S. À propos des sources à peine mentionnées, quelques précisions.



Soit Italia Oggi et Milano Finanza ont des sources qui coïncident avec celles d'AsiaNews (IT) (EN), soit ils se sont inspirés des sources de ce dernier, vu que les articles d'AsiaNews sont sortis la veille (23 juin) par rapport à ceux d'Italia Oggi et de Milano Finanza (24 juin).



Auquel cas il conviendrait d'évaluer la crédibilité d'AsiaNews : site géré par père Bernardo Cervellera, missionnaire de l'Institut Pontifical des Missions Étrangères, ex-directeur de Fides (1997-2002), l’agence de presse du Vatican, qui a vécu à Pékin et collabore actuellement au quotidien «Avvenire» et intervient comme expert de politique internationale dans des émissions télé de premier plan...



Une source reconnue, dont l'intégrité est difficile à mettre en cause !



Mais quand bien même Italia Oggi et Milano Finanza se seraient inspirés d'AsiaNews, je ne doute pas un instant que des journaux économiques aussi professionnels - au niveau des Échos ou de la Tribune en France, pour faire une comparaison - auront recoupé l'info et les sources avant de les publier !



[MàJ - 26 juin 2009, 0h40'] Le New York Times vient de consacrer un article à cette histoire, qui semble confirmer la position de Stephen Meyerhardt (voir plus haut), en la corroborant par cette citation de Darrin Blackford, un porte-parole des Services Secrets contactés par la police financière italienne pour déterminer l'authenticité des titres saisis (“legitimacy of the seized financial instruments”), qui déclare dans un courriel envoyé au NYT :
Nos services ont vérifié que les titres étaient des faux, qui n'avaient jamais été émis par le Gouvernement des États-Unis.



... Agency had verified the bonds were “fictitious instruments and were never issued by the United States Government.”
Par contre l'article ne touche mot ni de l'identité des japonais ni du fait que l'un des deux serait le beau-frère de l'ancien vice-gouverneur de la Banque du Japon, en précisant que ni le Département du Trésor ni Europol ne peuvent commenter l'affaire tant que l'enquête italienne est en cours.



Or même si les titres sont faux, ce qui pose problème aujourd'hui c'est davantage « l'identité des deux suspects japonais et la nature de leurs relations avec la Banque centrale de Tokyo », car j'imagine que dans le titre « Maintenant, que le Japon nous paie 38 milliards $ », l'élément clé subliminal ce n'est pas l'amende, mais le fait que le Japon pourrait être impliqué au plus haut niveau dans cette histoire.



Et qui dit Japon dit États-Unis ?



En outre il est étrange qu'actuellement le dialogue semble avoir lieu par journaux interposés ! Le mystère continue... [Début]



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8 commentaires:

  1. Merci JM de suivre cette affaire.

    Question, est-on sur qu'ils aient été relâchés ?

    Sinon, les américains peuvent avoir intérêt à dire que les titres sont faux s'ils sont vrais... Ca ferait toujours ça en moins à rendre.

    Ou, les titres sont peut-être vrais, les japonais des mandataires officiels ou mandatés par une très grande entreprise qui chercherait à fuir le dollar en prévision du prochain effondrement de celui-ci.

    Autre question qui me parait cruciale. Quest-ce qui a conduit les douaniers italiens sur la piste de ces 2 gars. J'ai du mal à croire que c'est le hasard d'un contrôle de routine.

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  2. Magic,

    sur la première question, je pense pouvoir affirmer que oui, puisque 5 jours après le 3 juin, le Colonel Mecarelli déclarait qu'ils avaient été remis en liberté.

    Quant au contrôle, il se pourrait effectivement qu'il y ait du renseignement derrière, mais il se pourrait aussi que ce soit vraiment le fruit du hasard et du flair des douaniers : deux japonais dans un train régional à la frontière italo-suisse étaient aussi discrets que deux éléphants dans un magasin de porcelaine :)
    Ceci dit cette affaire reste mystérieuse, et pour l'instant elle soulève beaucoup plus de questions qu'elle n'apporte de réponse.
    D'où l'intérêt de la suivre, ce que ne fait pas la presse depuis plus d'une quinzaine de jours. Et ça c'est vraiment bizarre...

    J-M

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  3. Nous aimerions bien la lire, cette "documentation bancaire originale" : c'est sans doute elle qui contient la clé de l'énigme.

    Mon hypothèse depuis le début, c'est que si les titres sont vrais on publiera qu'ils sont faux pour pouvoir régler discrètement une affaire délicate.

    Le Monde avait sorti un petit article le 12 juin ; depuis lors, silence... ses lecteurs n'en savent pas plus que ce qu'il a publié alors.

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  4. excellent.

    C'est plus Adscriptor ici, c'est 'Aide Columbo" !!!!

    D'ailleurs, sa femme disait toujours...

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  5. Chiedo scusa di scrivere di italiano.
    Per alcuni anni ho vissuto in Italia e lavorato in Svizzera; per esperienza diretta, sui treni regionali in servizio tra Italia e Svizzera c'è veramente un controllo di routine, più o meno approfondito a seconda dei periodi. "Naturalmente", i viaggiatori controllati regolarmente e più a fondo dalla GF italiana sono quelli in possesso di passaporto non-CEE.
    Posso assicurare con assoluta certezza che non era nelle intenzioni degli esportatori dei titoli il fatto di passare inosservati.
    Per esempio, è notorio il fatto che tra le frontiere italo-francese di Ventimiglia e franco-svizzera di Ginevra i controlli sono minori. Inoltre, i titoli sarebbero potuti entrare nei bagagli di viaggiatori con passaporto CEE in treno Cisalpino. Oppure con un volo aereo.
    Tutti questi mezzi sarebbero stati meno controllati, anche rimanendo ad un livello assolutamente elementare di precauzione.
    Anch'io penso che sarebbe fondamentale avere chiarimenti su quella "documentazione bancaria originale".

    Grazie della tua inchiesta! cometa

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  6. Je résume le commentaire de Cometa ci-dessus, qui a fait la navette quotidienne Italie-Suisse pendant plusieurs années : il y avait de nombreux moyens bien plus efficaces de faire passer les titres en Suisse, il est donc absolument clair que les deux japonais n'avaient aucunement l'intention de ne pas se faire remarquer...

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  7. Moi j'attend vrt avec impatience ce que tout celà va donner...
    Par contre je reste sceptique sur le fait que la suisse accepte d'echanger 134 M$ à deux inconnus même si ces bons avait été authentifié...
    Ok c'est peut être la suisse, considéré comme acceptant tout ce qui est en devises mais bon là quand même ca sentirais la magouille à plein nez....

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  8. Que tout cela est-il devenu ?

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